Reprenons les bonnes habitudes : à défaut de critiques plus complètes (je combat toujours désespérément mon retard du aux examens, entre autres), je profite de ce début de mois pour vous présenter mes derniers coups de coeur.
Mai a été très riche de ce côté là, tellement que... Je triche en déplaçant ce qui a fait briller mes mirettes mercredi dernier, au prochain top 5. Oui... Je suis comme ça.
Sans préambules, voici le sommaire de ce top 5 : surtout beaucoup de sentiments à l'horizon, un peu de larmes, mais surtout beaucoup d'optimisme sont au programme. Deux nouveautés mangas auront capturé mon coeur, sous la douce symphonie des trois coréennes rétro, accompagné de deux coupures mélancoliques que sont un drama et un long métrage.
Vous avez une idée de quoi je parle ? Non ? C'est parti, laissez-moi faire; croyez moi, cela me fait plaisir de disserter !
- 5ème place : Short Love Stories - Io Sakisaka (manga)
J'aime bien les one shot, cela permet d'acheter sans culpabiliser d'avoir encore commencé une nouvelle série. J'aime bien les shôjos, j'aime bien Io Sakisaka... Bref, je ne vois pas ce qui me retenait de vénérer Kana pour sa petite nouveauté, Short Love Stories. Le concept est séduisant et l'éditeur commence fort avec une des (si ce n'est LA) mangakas les plus appréciées de leur catalogue, Io Sakisaka. On ne la présente plus, mais piqûre de rappel si cela est nécessaire : on lui doit notamment Blue Spring Ride et actuellement Love, be loved, leaved, be left. Ce premier volume d'histoires courtes est alléchant. Il nous permet de voir un petit bout méconnu du parcours de l'auteure et surtout, on sent une véritable prise de risque de sa part. Si les histoires se déroulent toutes dans un cadre scolaire, la plume de la mangaka prend tout de même quelques libertés, en décrivant des héroïnes plus vraies, parfois dans toute leur sincère laideur. Mais difficile de ne pas se reconnaître au moins un peu dans chacune, le recueil prouvant encore une fois qu'il s'agit d'une grande force de cette auteure. J'ai hâte de découvrir sous un nouveau jour les autres auteures prévues dans la collection.
Amateurs de musique des années 60, nostalgiques ou simplement curieux, pourquoi ne pas s'évader le temps de quelques morceaux par le biais des délicieuses voix des Barberettes ? Ayant récemment fait un crochet en France pour le Seoul Bam, à Paris, ces talentueuses artistes ne copient pas les grands noms de l'époque. Au contraire, on a presque l'impression d'y entendre un touchant hommage en les écoutant chanter. Entraînant, pop, addictif et accrocheur, leur premier opus est vraiment très agréable à l'oreille. De mon côté, impossible de détacher leurs mélodies de mon esprit !
- 3ème place : Le chant des souliers rouges - tome 01 (manga)
Le retour de Mizu Sahara dans nos libraires était fermement attendu par une petite communauté de fans, trop peu nombreux à mon goût, mais c'est un autre débat. Bref, après plusieurs coups de coeur sentimentaux dus à cette mangaka, j'avais également très hâte de tourner les pages de son nouveau bijou, Le chant des souliers rouges. Bien qu'il ne s'agit que d'une introduction à une histoire qui ira surement bien plus loin, le manga est d'ores et déjà touchant. En une centaine de pages, l'auteure parle de beaucoup de sujets très forts, comme la passion, la dépression, l'abandon d'un rêve et de soi, les brimades, le désir de reconstruction. Tout est propice à une introduction douloureuse, mais pleine d'espoir. C'est tout à fait le genre de thème qui anime une lecture à mon sens. Je me suis tout de suite attachée à ce héros brisé, mais qui cherche encore une lumière à son existence. Vivement le second tome !
- 2ème place : Boku no ita jikan (drama)
On me l'avait vendu comme une oeuvre déprimante, et j'en retiens tout le contraire : avec Boku no ita jikan, j'ai croisé la route d'un drama beau, lumineux, optimiste et qui fait tout simplement aimer la vie. Certes, je mentirais en disant que je n'ai pas versé une quantité incroyable de larmes. Avec un thème aussi fort que la maladie de Charcot (ALS), difficile de faire autrement. Mais c'est surtout le combat, sublime, d'un homme fort, qui n'a de cesse que de trouver de nouveaux buts dans une vie pourtant bien cruelle avec lui. Les personnages y sont tous touchants, humains. Haruma Miura, jamais dans la surenchère, livre ici surement la performance de sa carrière.
Je ne sais moi-même pas vraiment pourquoi je porte tant d'affection à ce film. Moi qui ne partage pourtant rien avec son héros, père divorcé et accro aux jeux d'argent, je me suis incroyablement sentie "intégrée" dans ce nouveau conte familial de Hirokazu Kore-eda. Alors qu'il semble bourré de vices, je me suis vraiment attachée à ce héros et à sa famille détruite, portée par le charme indescriptible, cette magie qu'apporte le réalisateur au quotidien. J'ai trouvé qu'il parlait très bien, sans fard, des thèmes choisis et que l'on pouvait comprendre absolument chaque personnage. Rien que pour l'adorable grand-mère, campée par la géniale Kirin Kiki, cette histoire d'une nuit d'été vaut le déplacement. Un petit bijou de simplicité, mais pas moins sincère.
Comme d'habitude, la parole est à vous ! Qu'avez-vous lu, visionné ou écouté parmi cette sélection de merveilles ? Si non, qu'est-ce qui vous tente le plus et quels ont été vos propres coups de coeur le mois dernier ? Je serais ravie d'en discuter avec vous.
On se retrouve très prochainement pour un planning des nouveautés de juin :)
Bonjour, cela fait longtemps que je n'étais pas venue sur ton blog. Comme toi, j'ai beaucoup aimé le film après la tempête. Cela nous raconte une tranche de vie dans la vie d'un homme. Il n' y a pas beaucoup d'action comme dans d'autres films mais c'est ce qui fait son charme. Tous les acteurs jouent juste. En bref, très bon film!
RépondreSupprimerCoucou Jiliae ! :D Je suis d'accord, nullement besoin d'action pour ce film. C'est une vraie petite pépite :)
Supprimer