dimanche 30 septembre 2012

Mademoiselle Butterfly tome 1

Résumé :

10ème année de l'ère Showa. Butterfly est une apprentie Geisha abandonnée dans son enfance par des parents trop pauvres pour s'occuper d'elle. Elle est recueillie par Chinatsu, un tatoueur pour qui elle nourrit des sentiments amoureux. Sa vie s'écoule paisiblement, jusqu'au jour où un homme désire l'acheter...
Source: Missmatsu


Je suis toujours très attirée par les shôjos sur un fond historique, et le résumé de celui-ci m'a plutôt intriguée, étant désireuse de mieux connaître cette période de l'histoire japonaise...

Dans Mademoiselle Butterfly, on nous narre donc la vie de Butterfly, une jeune fille agréable et gentille, mais qui souffre en silence de l'abandon de ses parents lorsqu'elle avait 9 ans. Butterfly est une apprentie geisha fascinée par les motifs que crée Chinatsu, un tatoueur qui s'occupe d'elle depuis son plus jeune âge. Si de premier abord, on peut penser que l'on pourra en apprendre plus sur cette époque, reste que finalement, c'est surtout la relation entre Butterfly et Chinatsu qui est travaillée. Le reste n'est que trop survolé, allant du travail de geisha jusqu'aux inconvénients potentiels, qui retombent comme un cheveu sur la soupe. L'aspect "guerre" qui s'installe peu à peu promet par contre une suite très intéressante et quelque peu changeante de l'ordinaire.

Et si leur relation s'avère mignonne, reste qu'elle tout aussi rapide dans la narration. Les personnages restent en vérité assez secrets, et l'on a bien du mal à comprendre leurs pensées et ce qui les animes.
Toutefois, un certain charme se dégage de ce premier tome, nous poussant à continuer. Et ici, nous nous intéressons surtout au passé de Chinatsu, en en apprenant toujours par petites bribes sur son passé, un peu à la manière de Butterfly.

Les dessins se révèlent un peu inégaux, mais possèdent eux aussi un petit charme, propre aux illustrations de shôjos. Les garçons se révèlent toutefois plutôt stéréotypés et ressemblant dans leur design, ce qui gâche un peu le plaisir de la lecture.

Pour finir, les personnages sont plutôt sympathiques. Si je trouvais à la base Butterfly plutôt agaçante, j'ai appris à mieux la connaître au fil du tome, et sa crainte d'être abandonnée la rend finalement attachante. Comme je l'ai dit plus haut, le personnage de Chinatsu se fait assez secret, et ce, malgré toutes ses connaissances qui apparaissent dans ce premier tome. En fait, je ne l'ai que peu apprécié, trouvant qu'il dégageait quelque chose de bien classique , mais tout de même très digne d'un BBT comme on les connait. 



 J'avoue que j'ai été plutôt mitigée par ce début, séduite par son côté historique et délicat, mais déçue par la facilité et la rapidité de certains passages. Toutefois, je pense que ça se laisse réellement lire.

2 commentaires:

  1. Est ce que ce manga a un lien avec l opéra de Puccini, "Madame Butterfly"? (Nan nan j ai pas vraiment de culture musicale, c est jute ce que j étudie en musique cette année(≧∇≦) )
    Ça m a fait marrer en votant le titre^^

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  2. Coucou !

    Pour te répondre, je pense que cela n'a absolument aucun lien, c'est plus en rapport avec l'histoire de l'héroïne si je me souviens bien ;)

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