Résumé :
Un après-midi d'un jour ensoleillé sur le campus… un soir de pluie à la gare… Misaki et Arikawa se sont rencontrés. Ils ignorent le nom de l‘autre, ne s'étaient jamais vus, mais c‘est le commencement de tout. Ils vont se rapprocher peu à peu, mais...
Source résumé |
Et un autre coup de cœur aux
côtés de Rihito TAKARAI, un !
Décidément, cette mangaka semble
avoir le don de sublimer ses relations amoureuses, dans des scenarii simples,
mais d’où ressort une certaine poésie.
Après un premier volume un peu
mou, qui n’a pas facilité mon insertion, tout s’est passé très vite : je suis tombée sous le charme de Seule la fleur sait en moins de
temps qu’il ne faut pour le dire. Ce qui est tout simplement incroyable avec ce
manga, c’est sa capacité fasciner son lectorat, jusqu’au bout, avec
des petits rien, des événements si banals qu’en d’autres circonstances, on en
hausserait presque les sourcils. Mais il y a quelque chose de terriblement
poétique dans la formation de ce jeune couple maladroit mais sincère. Quelque
chose qui donne envie de les suivre jusqu’au bout, bien au-delà du mot
« fin », cruellement inscrit sur les dernières pages. Sans pouvoir
parler de prouesse scénaristique, le couple est si attachant que l’on se
délecte de chacune de leurs interactions. Cela n’empêche pas certaines
situations d’être prévisibles ou convenues, mais qu’importe ! On se laisse
porter par le coup de cœur, tout comme Arikawa.
A côté de cela, la mangaka n’hésite
pas à glisser ça et là des sujets un peu plus sérieux, comme la perte d’un
proche et comment elle peut engendrer de la dépendance et la peur de la
solitude. L’acceptation de son homosexualité est également au cœur de l’œuvre,
tout comme… La botanique, faisant un joli parallèle avec les deux personnages,
grandissant et gagnant en beauté comme une fleur.
Et justement, tout l’intérêt du
couple, or le fait qu’il soit outrageusement mignon, est dans cette maturité
qu’il va gagner au fur et à mesure, les faisant accepter les choses en même
temps que leurs divers sentiments. On peut regretter un passage de
l’hétérosexualité à l’homosexualité un peu rapide pour Arikawa, mais vu comme son amour fonctionne au coup de cœur, rien
de très choquant, finalement. En tout cas, les voir ensemble était un véritable
plaisir, d’autant plus que la mangaka
croquait ce jeune couple avec tendresse et un naturel désarmant, en
ayant le bon goût de ne pas trop précipiter les choses.
Rihito TAKARAI étant bien connue pour dresser de jolis portraits,
j’avais de certaines attentes en découvrant Misaki
et Arikawa. Attentes qui ne furent
nullement déçues : chaque personnage a un fond et évolue au rythme de
l’histoire. Si Arikawa reste gentil
et très ouvert d’esprit du début à la fin, Misaki
va vraiment changer au fil de son contact avec le jeune homme de toutes ses
attentions. Au départ très enfermé sur lui-même, il s’ouvre totalement à la
personne aimée, faisant de lui un personnage maladroit mais attachant. Son
évolution est vraiment touchante, d’autant plus lorsque l’on voit des bribes de
son passé. Avec peu d’éléments, Misaki
séduit en un éclair. A l’inverse, son ancien amour, - , met plus longtemps à
plaire. Malgré sa faiblesse d’esprit, le personnage se montre plus intéressant
lorsque l’on « fouille » sous la carapace, où ressort encore une fois
la difficulté d’exprimer qui l’on est et de l’afficher sous le regard des
autres. Par ce biais, c’est un joli message de tolérance et un appel à assumer
la personne que l’on est réellement que fait passer l’auteure avec, à la clé,
un bonheur candide et sincère.
Bien qu’un peu longiligne, le
trait de Rihito TAKARAI reste un
véritable régal pour les yeux. Les expressions sont limpides, jamais exagérées.
Il parvient parfaitement à faire ressortir la poésie du scénario.
Amateurs comme néophytes seront,
j’en suis convaincue, séduits par la douceur de Seule la fleur sait, récit à la fois doux et ode à
l’acceptation de soi. Si ce n’est pas suffisant pour vous, les personnages
incroyablement attachants et la poésie s’occuperont du reste.
Au final...
▲ Une oeuvre sincère et poétique ▲ Des personnages attachants et touchants ▲ Un joli message sur l'acceptation de soi ▲ On se retrouve ensorcelé(e) par le trait de l'auteure ! Ma note ...
Soit un total de 15.5/20
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J'ai vu botanique, ça y est je signe.
RépondreSupprimerNon sérieusement, le trait m'attire, et ça fait deux fois qu'on me le présente comme une oeuvre qui peut toucher un public large, ça m'intéresse. En tout cas ton article donne envie, on sent bien pourquoi tu as aimé l'oeuvre, je trouve. C'est communicatif, bravo!
A demain pour la suite, si j'ai suivi héhé.
Truc :
RépondreSupprimerOoh ça fait plaisir, merci !