dimanche 26 juin 2016

10 bonnes raisons de se ruiner avec les shôjos des éditions Akata


A vous qui affirmez que plus jamais on ne vous y reprendra, que le shôjo c'est "pour les filles" ou bien encore trop culcul la praline pour vous; fini les excuses ! Voici 10 bonnes raisons de vous replonger (ou découvrir, qui sait) ce genre qui a pourtant beaucoup à offrir, si l'on veut bien le laver de tous les préjugés qui le salissent bêtement. Et quoi de mieux que de piocher dans l'excellent catalogue des éditions Akata pour prendre un bon départ ?



01. Des histoires originales

Pour écarter directement les clichés du genre "le shôjo c'est une comédie romantique et ça se déroule dans un lycée POINT BARRE", plus d'un titre de l'éditeur fera l'affaire. Et quand bien même le scénario se déroule bel et bien dans un établissement scolaire, pas de quoi fouetter un chat (quelle horreur) : si ce n'est pas le fantastique qui s'en mêle (Orange), ce sont une tripotée de personnages totalement barrés (Bienvenue au club) qui vont se charger de transformer le banal quotidien en une véritable aventure. Sinon, des titres comme Double Je s'en sortent à merveille pour dépayser les petites lectrices habituées au genre, se transformant en un drame judiciaire et psychologique particulièrement réussi. 



02. Des thèmes qui fâchent

Tout comme il l'avait fait avec les titres Colère nucléaire, Je reviendrai vous voir ou dans un autre registre Les pommes miracles, l'éditeur ose également se pencher sur des thèmes différents, et pas forcément des plus plaisants. C'est ainsi que Daisy - lycéennes à Fukushima se penche sur la catastrophe qui a touché le Japon en 2011, pendant que Double Je s'attaque au système judiciaire japonais. Dans un autre registre, Ugly Princess touche aux apparences, tout comme le fera sans doute Rouge éclipse, pendant que Perfect World touche à l'acceptation d'un handicap dans une société comme dans un couple. Rien de bien réjouissant donc, mais un contexte sacrément différent ! 


03. Dehors les clichés !

Sur bien des points, les shôjos de l'éditeur ne se basent pas sur leurs acquis et proposent du contenu assez inédit. Il n'y a qu'à voir les scénarios (points dont j'ai déjà longuement parlé je pense) et les nombreuses surprises qui peuvent vous y attendre. Et cela s'applique également sur les personnages, avec des héroïnes très fortes et bien loin de ce que l'on attends d'ordinaire de celles-ci.



04. Du contenu varié 

Romance fantastique (Orange), comédie scolaire (Bienvenue au club, Ugly Princess), drame (Double Je, Perfect World)... Zombies ?? (Zombie Cherry) Le catalogue de l'éditeur est vaste et devrait sans aucun problème satisfaire une large palette de lecteurs, que ceux-ci recherchent plutôt de l'humour ou au contraire des émotions à l'état brut. A moins de faire la fine bouche donc, vous trouverez forcément LE titre qui pourra vous lancer dans le monde merveilleux du shôjo.


05. Des héroïnes fortes et identifiables 

Que cela fait plaisir de rencontrer autant de bonnes héroïnes auxquelles la lectrice peut s'attacher ! Que ce soit en rapport avec nos premiers amours contrariés ou les apparences (Ugly Princess, Pourquoi je galère toujours en amour), nos plaisirs coupables (Journal d'une fangirl) ou autre, ces héroïnes sont toujours très agréables et amusantes. Personnellement, il m'est souvent arrivé de m'identifier à Naho (Orange) au cours de ma lecture, de par sa timidité qui l'empêche parfois d'avancer, malgré une volonté de bien faire.



06. Des personnages masculins qui ne sont pas en reste

Et comme dans tout bon shôjo qui se respecte, il faut aussi faire plaisir à ces demoiselles avec son lot de beaux gosses qui ont tout pour plaire. Je vais encore vous parler de Orange, mais là, il faut avouer que l'on a du niveau. Kakeru et Suwa sont deux héros incroyablement attachants (en plus d'avoir un design séduisant, il faut le reconnaître) qui m'ont fait passer par tous les états au cours de ma lecture. Inutile de préciser qu'encore une fois, tout le monde y trouve son compte.


07. On en chie avec le sourire

Quand on achète les titres de Akata, il faut être un peu maso et se préparer un bon stock de mouchoirs, vous êtes prévenus. Et je ne pense pas que c'est leur dernière licence annoncée (Perfect World) qui me fera dire le contraire ! Mais c'est parfois tellement beau et plein d'espoir que les larmes en valent la peine (Daisy - lycéennes à Fukushima, Orange)...




08. Des auteurs talentueux

Peut-être aurez-vous également l'occasion au cours de vos lectures de rencontrer de nouvelles auteures qui ne sont pas dénuées de talent. J'ai personnellement découvert Reiko MOMOCHI (Double Je) par le biais de Akata et quelle découverte ! Il nous faudrait plus de titres de cette grande dame du shôjo par chez nous. Et l'éditeur semble continuer dans sa lancée en publiant la première oeuvre de Shiki KAWABATA (Rouge éclipse) prochainement chez nous.

09. Des éditions soignées

Mis à part quelques soucis au niveau des couvertures des premiers volumes de Orange, les éditions Akata proposent des ouvrages de bonne qualité. Plusieurs initiatives sont à saluer, notamment la récente édition collector pour le premier volume de Ugly Princess (j'espère que leurs nouvelles séries vont également bénéficier de ce sort) ou encore le très joli coffret pour ranger l'intégralité de la série Orange. Pas grand chose en soit, mais des petites attentions qui sont, somme toute, très agréables !

10. #MangaHasNoGender

Comme l'a si bien fait comprendre Animeland l'autre jour sur son compte twitter, on classe souvent le manga dans des genres qui ne le définissent finalement pas tant que ça. Alors, pourquoi les garçons devraient se contenter uniquement des genres qui leur sont soit disant réservés ? Vous l'aurez compris je pense, mais les shôjos de cet éditeur me semblent tout indiqués pour faire un premier pas dans ce genre. 


Voilà voilà, ici se termine mon éloge à cet éditeur qui ne fait que me séduire de par ses choix audacieux depuis quelques années. Bien évidement, je vous invite grandement à jeter un œil au reste de leur catalogue, qui ne devrait pas vous laisser froid non plus.

Vous pouvez maintenant me traiter de vendue. 

2 commentaires:

  1. Je ne sais même pas si j'ai déja lu un shojo chez eux, mais il faut que j'essaye un jour, surtout Orange et Double Je qui me tente bien :)

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  2. Whaou, quel article, tu m'as convaincue !! (je suis un être faible XD)
    Je ne connaissais pas bien cette maison d'édition, c'est gentil (ou pas ? ^^) de ta part de nous faire découvrir, vile tentatrice !
    Vivement le prochain "10 bonnes raisons" :)

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