dimanche 7 décembre 2014

Bakuman - tome 16

Source image et résumé
Résumé: Il mettra fin à un manga qu'il déteste s'il se classe 1er aux enquêtes de popularité durant dix semaines consécutives. Eiji fait souffler un vent de panique en annonçant cela à la rédaction ! Saikô et Shûjin l'ont aussi appris et ils s'activent pour contrer le plan du génie ! Mais quel est le manga qu'Eiji veut faire arrêter ?!


Critique du tome précédent

Bien qu'il répète finalement toujours les mêmes éléments depuis au moins une bonne dizaine de tomes, lire Bakuman reste plaisant. Pour moi, il est clair que la série s'éternise et aurait pu se terminer en bien moins de tomes, mais il reste que ça se lit toujours très bien !

Comme nous l'indique la couverture, ce tome-ci marque enfin le grand retour d'Eiji Niizuma dans ces pages. Et il était temps! En effet, alors que celui-ci avait été annoncé comme le grand rival de Muto Ashirogi, il se faisait de plu en plus rare, quand bien même l'écart entre les deux mangakas se resserre. C'est bien avec sa très plaisante ré-apparition que je me suis rendue compte que la série manquait d'un petit quelque chose sans cet auteur délirant et déconnecté de la réalité. Avec ce personnage, les auteurs rivalisent presque avec l'inoubliable L de Death Note et donnent à leur oeuvre une originalité qu'elle ne posséderait pas sans. Tout ça pour dire que Eiji Niizuma, c'est un peu mon chouchou de l'histoire et que cela faisait un bien fou d'enfin le revoir.

Et ce jeune homme excentrique va apporter une réelle bombe au sein de sa maison d'éditions, le Jump lui même. En effet, Eiji lance un défi au magazine: s'il reste numéro un des sondages pendant dix semaines consécutives, il obtiendra le droit de faire s'arrêter la série qu'il aime le moins. Et contre toute attente (ou presque)... c'est sa propre série, "Crow" à laquelle Eiji désire mettre fin. Une triste réalité que les mangakas ont surement voulus mettre en avant: la fin d'une oeuvre ne dépends pas que du bon vouloir de son auteur, mais repose également sur la volonté des éditeurs et des lecteurs de la série. Si l'on se met un tant soit peu à la place d'Eiji, cela faisait plaisir de le voir remporter ce défi qui paraissait à la base irréalisable.

Avec cet arc arrive la fameuse compétitivité qui caractérise si bien Bakuman. En effet, le clan Fukuda tout entier va se réunir pour atteindre un objectif commun: battre Eiji et mettre fin à son règne. Si j'ai trouvé cette action peu réfléchie par égard pour leur imbattable rival, cela faisait quand même plaisir de les voir à nouveau réunis et tous remotivés par cette compétition qui, au final, ne les quitte jamais vraiment. Parce que moi, en tout cas, je suis vraiment fan du clan Fukuda et particulièrement de son leader, que l'on ne voit malheureusement que trop peu à mon goût. Il est dommage que cette forte amitié entre eux ne soit d'ailleurs pas plus présente également.

C'est également l'occasion de s'intéresser davantage au personnage d'Iwase, une mangaka qui s'occupe du scénario de "+ Natural" aux côtés du génie qu'est Eiji Niizuma. Je n'ai jamais beaucoup affectionnée cette auteure qui ne fait pas grand chose pour qu'on l'apprécie réellement. En effet, elle est capricieuse et extrêmement convaincue de son talent, un talent qui ici commence à lui faire défaut. Quand bien même ce chapitre, ne sera pas parvenu à me réconcilier avec cette jeune fille bien trop égocentrique pour moi, on ne peut nier qu'elle se montre plus attachante et que ses faiblesses la rendent plus humaine. Et cela montrait de nouveau la force du clan Fukuda de plaisante manière.

Ce volume se conclut sur l'arrivée d'un nouveau mangaka au sein du Jump: Azuma, un talentueux auteur qui pose toutefois problème... En raison de sa cinquantaine. Je ne sais pas si c'était voulu, mais j'y vois là une nouvelle critique de la part de Tsugumi Ohba. En effet, faut-il réellement brider les chances d'auteurs plus âgés pour la simple raison qu'il tentent celle-ci dans un magazine pour adolescents ? Pour le moment, on en voit trop peu pour que j'apprécie totalement le personnage, mais il n'est pas déplaisant non plus.

Ce seizième volume met davantage en avant Eiji Niizuma et c'est tant mieux! Le personnage redynamise l'intrigue pour une série qui, quand bien même ne se renouvelle pas, est toujours plaisante à lire.

Au final...

▲ Le grand retour d'Eiji
▲ Des critiques sur le Jump, qui approfondissent un peu l'histoire                                            
▼ Des éléments répétitifs   

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