Résumé: Contraint de vivre dans un territoire restreint après avoir été ravagée par des Gastreas (parasites viraux), l'humanité vit constamment dans la peur et le désespoir. Rentarô et Enju sont deux membres de la « Sécurité Civile » en charge de lutter contre les parasites. Ces derniers ont reçu une mission secrète de la plus haute importance : empêcher la destruction de Tokyo.
J'avoue que pour le moment, je ne sais pas du tout quoi penser de cet anime. Si à la base, je n'étais pas convaincue par ce qu'on nous montrait, je constate tout de même une petite amélioration sur les derniers épisodes qui sont sortis. Cet avis sera donc très partagé...
Une humanité envahie de monstres que seules des petites filles mi-humaines mi-monstres peuvent combattre, rien de très original jusque là. Le scénario est donc des plus classiques et, comble du hasard, il faudra des tonnes de petites loli pour combattre, parce qu'avec des adultes, c'est moins drôle... Je pense que vous l'aurez compris, à la base, je ne suis déjà pas fan du pitch de base. Pendant les premiers épisodes, l'histoire semble se concentrer sur le duel acharné qui aura lieu entre Satomi et Hiruko Kagetane...
[Spoiler: Mais c'était avant que les scénaristes choisissent de lui donner la mort, et vite fait en plus de ça.]
La série prend donc plusieurs directions pour le moment. Pour ma part, je ne sais vraiment pas où on nous emmène et je dois dire que cela me dérange un peu. Si la première partie des épisodes qui sont à ce jour disponibles nous délivrait beaucoup d'action, l'intrigue semble désormais s'être ralentie. J'ajoute également que les épisodes ne semblent pas toujours avoir de lien entre eux. Aussi bien, un épisode peut mettre en scène un Gaestra de très haut niveau, puis, ne plus jamais en parler par la suite. Black Bullet semble donc osciller, mais pour le moment, je ne vois vraiment pas de quoi l'histoire sera constituée, alors que nous sommes déjà à l'épisode 5...
Comme je l'ai dit plus haut, l'action est pratiquement constamment présente et je dois dire que c'est l'aspect que j'apprécie le plus de cette série. Les combats sont fluides et bien orchestrés (il est très rare que je ne m'ennuie pas durant ce genre de scènes, mais Black Bullet parvient à me garder éveillée, ce n'est donc pas trop mal). Je trouve tout de même regrettable de voir toujours les mêmes schémas pour l'action: Enju en tête et Satomi très en retrait. J'espère qu'on pourra d'avantage les voir combattre comme une véritable équipe par la suite.
Autre point qui semble au centre de l'histoire: la relation Enju/Satomi. Si on s'en sert au départ plus comme moyen de faire fantasmer les fans de loli, j'ai tout de même trouvé qu'elle devenait un poil plus intéressante par la suite. Ils forment en réalité comme une famille, et cela donne lieu à des scènes qui se veulent plus touchantes et douces. Je ne suis toutefois pas folle de la personnalité de ces deux personnages, qui sont bien trop stéréotypés de mon goût, malgré toutes les tentatives pour nous les faire apprécier.
Il y a tout de même un certain nombres de questions que l'on peut se poser en visionnant Black Bullet. Ce ne sont peut-être pas des questions dont on aura les réponses, mais par exemple, j'aimerais savoir quelles sont les origines des Gaestra et également plus de détails sur le pourquoi du comment seules les enfants maudites peuvent combattre les Gaestra. Le personnage de Kagetane pose également plusieurs interrogations... C'est peut-être cette part de mystère qui me pousse à continuer d'ailleurs.
Le visuel se fait assez classique (mais en même temps, avez-vous déjà vu une loli qui sortait du lot?), mais je ne le trouve pas désagréable pour autant. L'animation est également de bonne facture.
J'ai l'impression d'avoir plus dit du négatif que du positif, mais pour moi, Black Bullet pourrait s'améliorer. Je n'arrive pas à être emballée pour le moment, mais je pense que la série pourrait devenir plus intéressante si je voyais vraiment où on cherche à nous conduire. Je trouve que l'histoire générale fait un peu brouillon en fait, mais je ne sais pas si je suis la seule dans ce cas.
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