C'est surtout la couverture du premier tome qui m'aura attirée vers Barakamon. Fort heureusement, mon instinct premier était le bon, et c'est une comédie pleine de fraîcheur que nous propose Satsuki Yoshino.
Dans ce premier volume, on assiste à l'aménagement de Seishu Handa, un calligraphe colérique, sur une petite île en pleine campagne. Le calme qu'il s'était profilé se brise rapidement avec l'entrée en scène de la turbulente Naru et des habitants du village. A la manière du héros, on apprend peu à peu à connaître ces personnes simples et amusantes ainsi que leur mentalités. Je lie étrangement Barakamon au généralissime Arakawa Under the Bridge, tant les deux mangakas sont parvenus à créer une grande palette de personnages drôles et différents les uns des autres. Il en ressort une véritable bonne humeur communicative et des situations qui donnent forcément naissance à un sourire au minimum.
Malgré le fait qu'absolument tous les protagonistes suscitent tous intérêt et amusement, à mes yeux, c'est le duo Handa/Naru qui est le plus attachant. Parfois attendrissante lorsqu'ils se rapprochent ou lorsque Handa tente de lui apprendre des choses, leur relation a surtout une dynamique très forte. Je me répète surement, mais l'humour qui s'en dégage est particulièrement efficace, sans compter que Naru possède un caractère aussi adorable qu'agaçant. Un contraste qui ne manquera pas de séduire les lecteurs !
C'est à travers de courts chapitres que l'on découvre les autres villageois, et pour la plupart, leur personnalités pour le moins spéciales... J'ai beaucoup aimé les apparitions du professeur de l'école de primaire et celle de Hiroshi. Tous deux, le professeur en particulier, apportent un humour qui personnellement m'aura beaucoup touchée. Le mini chapitre sur le monocycle était particulièrement drôle! ^^
Au niveau du dessin, il n'est pas toujours parfaitement maîtrisé à mon sens, mais c'est parfaitement le genre de séries où ça ne me dérange pas. En dépit de tout, je trouve qu'il s'en dégage un certain charme qui n'est pas pour déplaire.
Au final...
▲ Une joie de vivre qui ressort du titre, très communicative ▲ Un humour terriblement efficace ▲ Un lot de personnages variés et attachants ▲ Le duo Naru/Handa |
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