lundi 25 juin 2018

Challenge Manga Suki : Mai 
Partie II



Après quelques temps d'attente (je m'en excuse encore auprès des personnes qui ont rédigé pour ce blog 😥), voici venu le temps de lire six textes de blogueurs qui vous emmèneront vers des destinations bien différentes. 

J'ai également repris ma plume et quel plaisir inouï d'écrire enfin sur un de mes mangas chouchou dernièrement. Pas de suspense inutile, il s'agit de Le monde de Ran, un très joli titre à bien des niveaux. 

Bonne lecture ! 

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Le genre fantastique est fascinant pour de nombreux aspects. C'est un univers riche que l'on peut retrouver dans la bande dessinée, dans les romans ou dans les films et séries. Et très souvent, quand une œuvre aborde le thème de la magie, on pense directement à Harry Potter, figure symbolique qui a bercer beaucoup d'enfance. Mais retenez une chose, L'Atelier des Sorciers n'est en rien semblable à Harry Potter.

Coco, jeune fille fasciné par la magie depuis son plus jeune âge, veut devenir une sorcière. Hélas, c'est un don qui n'est inné que depuis la naissance. Du moins, elle le pensait jusqu'à rencontrer un sorcier du nom de Kieffrey. Elle y découvre alors le secret des sorciers. La magie s'illustre sous forme de pentacle, enfin, à condition d'avoir les outils appropriés pour en effectuer.

On suit donc une petite fille en plein apprentissage dans le monde magique qui ne cesse de l’émerveiller. Et c'est réciproque pour nous aussi. Ses réactions sont adorables, quand bien même la magie est omniprésente, elle a toujours des étoiles dans les yeux et cette soif d'en apprendre d'avantage. Et c'est (encore) réciproque pour nous aussi ! Petite mention au côté décalé du visage de Coco durant certaines scènes, qui rend la série hilarante.

Les éditions Pika misent gros sur cette série, et ils ont raison. Le tome 1 a bénéficié d'une éditions collector avec un artbook aux petits oignons. Le tome 2 aura une jaquette réversible et une plumestylo (outil indispensable pour les sorciers). Si cela n'est pas déjà fait, plongez-vous dans cette belle aventure. Elle mérite fortement d'être dans nos bibliothèques.


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Le mois dernier, j'ai tenté de vous faire rire avec un manga un poil WTF. Ce mois-ci, c'est totalement l'inverse : seuls ceux qui n'ont pas pleuré devant Le Tombeau des Lucioles ne seront pas touchés par La Fillette au Drapeau Blanc. Oui, je sais, avec le thème de l'enfance, j'aurai pu choisir un titre joyeux. Mais non. Acceptez-le, je suis sadique. Bref, abordons le cœur du sujet...

Ce manga est une œuvre biographique : elle raconte l'histoire de Tomoko Higa, petite fille dont la photo, faite par le photographe militaire John Hendrickson en juin 1945, a fait le tour du monde. Elle avait d'abord écrit un roman autobiographique 40 ans après les événements, avant que Saya Miyauchi ne l'adapte en manga, en 2005. En 170 pages, la mangaka expose environ 2 mois de vie de l'enfant. Oui, seulement deux mois. Pourtant à la lecture, on a l'impression que ça dure très longtemps, c'est difficile à imaginer comment une enfant à trouver le temps long...

Okinawa ne subit pas la guerre du Pacifique tout de suite. Et c'est dans cette ambiance encore joyeuse (même si tout le monde est bien conscient que ce n'est que temporaire) que nous arrivons dans l'histoire. Même si Tomoko a perdu sa mère, son père, ses sœurs et son frère encore présents dans le domicile familial, l'aident à combler ce manque. Malheureusement, les choses changent vite, et alors que le père doit aller à Makabe pour faire le plein de provisions pour l'armée, il ne revient pas. C'est le début d'une véritable chute en enfer pour les 4 frère et sœurs, qui doivent fuir vers le sud et abandonner leur maison. Mais le pire est à venir, quand Tomiko est séparée du reste de sa famille, se retrouvant seule, devant apprendre à survivre entre les bombes et dans la nature à seulement 6 ans...

La vision de la guerre n'est absolument pas édulcorée. Les scènes de violence, de bombardements, les cadavres, les blessés, tout est montré. On voit la guerre dans toute son horreur. De plus, il n'y a aucun manichéisme : les américains ne sont pas les seuls méchants. Comme dit Tomoko, les soldats vivants font peur : les américains, certes, mais surtout les japonais, qui osent tuer des civils, se tuer entre eux (même si y'a une raison que Tomoko ne peut comprendre). La petite fille doit faire face aux violences, et surtout à la folie humaine.

C'est ce qui rend le tout déchirant : Tomoko n'est qu'une petite fille, mais elle doit survivre dans cet environnement. Et pour cela, elle s'attache à ce qu'elle peut pour tenir : les souvenirs des paroles de son père, le réconfort qu'elle arrive à trouver comme elle peut avec un lapin et même des fourmis... Le désespoir est partout, et il est impossible pour elle de se nourrir et de boire à cause des cadavres, mais aussi grâce aux cadavres (les soldats ont toujours de la nourriture sur eux...). Mais le plus horrible, c'est quand cette petite fille exprime son envie de mourir : c'est affreux. Elle finira par retrouver le courage grâce à une ultime rencontre...

Car oui, il n'y a pas que de l'horreur, de l'immonde, de l'intolérable. Il y a une petite dose d'espoir, de part le regard de cette petite fille qui cherche malgré tout à s'en sortir, qui croit au destin, à sa chance, et qui pense à sa famille, aussi bien décédée que vivante. Et son ultime rencontre avec un vieux couple, un homme tronc et une femme aveugle, va l'aider pour reprendre espoir en la vie.

Comme vous pouvez donc le remarquer, La fillette au Drapeau Blanc est un récit très juste, humain, mais aussi très éprouvant à la lecture. La mangaka a un très bon coup de crayon, et les décors sont d'une richesse incroyable. Pour améliorer le côté témoignage et rendre le tout plus réaliste, des photos d'archives sont aussi intégrés. L'édition d'Akata est de très bonne qualité, comme d'habitude, on y trouve même quelques bonus sur la création du manga.

Bref, je ne peux que conseiller ce manga, si vous aimez les témoignages, et si vous avez le cœur accroché. Mais il vaut le coup d’œil, pour tous les âges. Vraiment. Surtout qu'il est toujours extrêmement d'actualité, malheureusement. Les enfants sont des victimes des guerres, et nous en voyons bien trop souvent à la télévision...

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Comment vous dire que le premier manga que j’ai pensé est Negima, cependant je l’ai lu quelques mois en arrière et j’avais envie de relire un autre manga. Le deuxième manga que j’ai ensuite pensé est une œuvre de Tsukasa Hojo. Comment ça le nom ne vous évoque rien?! Si je vous dis qu’il a créé City Hunter (alias Nicky Larson) ou encore Cat’s Eyes…! Il y a quelques années, Ki-oon a ressorti trois titres en incluant « les trésors de Tsukasa Hojo » sous ces trois mangas. Celui que je vais vous parler et « Sous un Rayon de Soleil » qui fait partie de cette chouette gamme. Il est composé en trois volumes avec une histoire que l’on retrouve dans « Le Temps des Cerisiers », et je suis certaine que ces titres sont encore commercialisés! 

Tatsuya Kitazaki, un jeune enfant des plus ordinaires va rencontrer sa nouvelle voisine arrivant tôt dans la matinée. Autant vous dire que la rencontre est des plus piquantes puisque notre jeune garçon était sur le point d’abattre un malheureux arbre qui aurait causé l’infirmité de la petite sœur. Sarah Nishikujo, la nouvelle voisine va l’en empêcher et essayer de comprendre ce qui c’est passé via l’esprit de l’arbre. En effet, notre jeune fille possède un don extraordinaire: communiquer avec les végétaux! Portant avec elle un autre lourd fardeau qui, quiconque le découvre, elle devra avec son père à nouveau déménager…

Que ce soit pour cette œuvre ou une autre de notre mangaka, je suis toujours aussi scotché par son dessin, ce dynamisme, ces mouvements et cette aura qui l’en dégage dans ces traits de plumes. Dans cette bande dessinée japonaise, on retrouve le côté fraîcheur, la bonne enfance et l’ambition de ces enfants. C’est un excellent dessinateur qui sait captiver ses lectrices et lecteurs! L’histoire est magnifique, on apprend via des petits chapitres qui sont les divers personnages à travers cette trilogie, le quotidien d’enfants de primaire partant à des aventures, malgré eux périlleuses parfois! J’aime beaucoup les messages qu’on nous fait passer sur les plantes, qu’elles sont vivantes et que si nous les délaissons elles ne périront qu’à l’inverse, si on en prenait soin d’elles, elles sortiraient des plus époustouflantes. 

Dans ce premier tome, on va également voir naître le premier amour de notre héros et c’est honnêtement mignon. Comment ils vont réussir à s’entendre, entre lui et Sarah qui était mal partie au début. Parfois chien et chat par moments même, de toute façon ils sont obligés de se côtoyer puisqu'ils sont dans la même école primaire.

D’un autre côté, il y a quelque chose qui me dérange dans ce manga et c'est dû à la culture du viol (et harcèlement) qu’ont les Japonais. Nous avons un personnage qui est un professeur de leur établissement, habitant dans le même quartier que nos protagonistes. Le problème c’est que ce monsieur à une sale manie de prendre en photo les plus jolies filles de l’école (en plus de prendre en photo leurs culottes si l’occasion lui en est donnée) et la manière dont il se comporte avec Sarah est je trouve malaisante… Même si Hojo nous le montre de façon humoristique, en punissant cet homme de manière clownesque… Le problème c’est que dans la plupart des mangas ou animes trop nombreuses montre les harceleurs et violeurs de façon comique et c’est grave puisque n’oublions pas qu’être harcelé ou violer n’est pas drôle du tout! Et que la plupart du temps ces personnes ne sont pas punies ou que l’entourage de la victime va jusqu'à dire quelle la chercher (c’est scandaleux!). Je tenais quand même à en parler même si je pense faire un article à ce sujet un jour.

Bref, hormis ce personnage qui me dérange beaucoup, cela n’a pas empêché d’apprécier ma lecture. J’ai adoré les derniers chapitres de la fin du premier tome concernant le Papa de Sarah que j’apprécie beaucoup. J’ai l’impression de voir Mammouth (Umibôzu dans City Hunter) et comment c’est une vraie crème malgré son physique rustique. Je vous conseille chaudement cette lecture, c’est à mes yeux, des mangas à avoir dans sa collection de manga, où ne serait-ce  de les avoir lus une fois dans sa vie. 

J’espère vous avoir donné envie de lire ce titre et par la même occasion de faire ce challenge, que ce soit pour ce mois-ci ou un autre mois. Merci encore Manga Suki d’avoir validé ce manga et de faire des thèmes intéressants!

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The Promised Neverland est un manga scénarisé par Kaiu Shirai, et illustré par Posuka Demizu, dans lequel on y suit Emma, une jeune fille qui a été placée avec d’autres orphelins dans un établissement spécialisé lorsqu'ils étaient tout jeune. Bien que leur liberté soit limitée et que les règles soient parfois un peu strictes, ils mènent une vie agréable tous ensemble et la femme qui s'occupe d'eux est généreuse. Cependant, une question anime Emma et tous les autres : pourquoi n'ont-ils pas le droit de sortir de l'orphelinat ?

J’ai découvert la série avant sa sortie française grâce à la blogueuse Sayu qui suit la série depuis ses tout débuts au sein du Shônen Jump et qui me l’avait vivement recommandée. Le manga ne me tentait pas énormément, mais avec son avis, j’avais envisagé de le commencer. Et c’est ce que j’ai fait suite à la sortie française du premier tome.

A l’occasion, Kazé Manga a fait pas mal de publicité pour ce titre. Pour certains c’était même un peu trop. Personnellement je me base rarement sur la promotion faite par les éditeurs puisque je trouve ça normal de leur part de vouloir faire vendre leurs séries. Et le fait qu’il soit énormément populaire au Japon ne dit pas forcément que ça va me plaire. Mais au vu des nombreux avis positifs qu’il avait, je me suis lancée dans la lecture du manga.

J’ai bien aimé la façon dont débute le manga. On y voit les enfants de l’orphelinat mener une vie paisible, bien qu’on se doute au vu des résumés que cela ne va pas durer. D’ailleurs la transition est plutôt brutale, j’ai trouvé ça assez violent pour les personnages qui ne sont que des enfants, plus que pour moi-même. Bien qu’en soi je ne suis pas très fan de l’aspect fantastique qu’on a sur cette série. A partir du moment où Emma, Norman et Ray prennent conscience de ce qui se passe réellement autour d’eux, une guerre psychologique débute entre eux et l’antagoniste principale du début de la série : Maman. 

On un trio très sympathique et attachant. Emma a ce côté naïf et tête brûlée qu’on retrouve chez pas mal de héros de shônens, mais en aucun cas je l’ai trouvée agaçante, au contraire. Elle est de nature joviale, j’aime bien son côté grande soeur. Norman et Ray ont quand à eux des caractères différents mais sont plutôt calmes, et très intelligents (Emma aussi d’ailleurs fait preuve d’intelligence et de lucidité), peut-être même un peu trop à mon goût même si ça reste cohérent avec l’histoire. Ce qui fait que j’avais peur pour eux, mais en même temps, je me doutais qu’ils trouveraient un moyen de parvenir à leur fin. Le manga est intéressant par la façon dont les personnages principaux doivent gérer leurs émotions, par leur actions, mais je n’ai pas vraiment été prise par les différents raisonnements établis pour contrer Maman, j’ai même trouvé ça ennuyeux, voir prévisible par moments. J’ai été pas mal déçue sur cet aspect là, surtout vu les avis positifs de la série. J’ai trouvé que ça manquait de suspens. Sans compter que l’ambiance me rappelait surtout celle des mangas de type horror survival dont je suis peu fan.

Je n’ai donc pas vraiment accroché au premier arc, excepté que je trouvais ça plutôt original de suivre des personnages enfants dans ce genre d’histoire. Si ça avait été des adultes / jeunes adultes, j’en aurai peut-être abandonné la lecture. Cependant, j’ai trouvé que ça devenait plus intéressant passé le premier arc. Le rythme s’accélère, les personnages principaux réfléchissent de manière plus réaliste de mon point de vue. J’ai été surprise par certains événements, par certains personnages, leur décisions, leurs actions, mais aussi par ce qu’on apprend sur Maman. Car elle a beau être cruelle et effrayante, je trouve que c’est un personnage intéressant. Concernant le monde qui les entoure, on en apprend plus progressivement au fil de l’histoire. Je n’ai pas été trop surprise de ce côté là mais j’espère que cela continuera de m’intéresser jusqu'au bout.

Pour ce qui est dessins, je n’en suis pas trop fan. On est dans un style très shônen et pas hyper plaisant de mon point de vue, même si ça reste particulier. En revanche j’apprécie bien la façon dont les expressions des personnages sont réalisés. L’air menaçant de Maman, la peur sur les visages des enfants… Les décors sont quant à eux peu variés sur le début de la série, ce qui engendre une ambiance assez angoissante, et ce qui est normal au vu de l’histoire. Même arrivée au tome 5 je ne peux pas vraiment dire que ce soit très varié. A voir comment ça évoluera par la suite.

En tout cas, malgré quelques points qui m’ont dérangé, arrivée au tome 5 je trouve qu’il s’agit d’un bon manga. Je pense que le fait qu’on ait des enfants en tant que personnages principaux permet au lecteur de mieux s’y émerger. Car personnellement, même si je ne suis pas captivée par l’histoire, j’aime beaucoup le trio principal formé par Emma, Norman et Ray, mais aussi d’autres enfants de l’orphelinat qui ont bien leur rôle dans l’histoire. Je les trouve sympathiques, on ne peut que compatir vu la situation dans laquelle ils sont, et qu’aucun enfant mériterait de vivre. Je continue donc la lecture de ce manga, en espérant que les protagonistes réussiront à accomplir leur but.


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Ce mois-ci, le défi fut plutôt difficile pour moi. Le thème est pourtant assez simple. Il suffit simplement de choisir un manga avec un enfant pour perso principal. On a l'embarras du choix. Yotsuba, Ki-itchi, Le Monde de Ran, Card Captor Sakura... Et dans des genres très différents... Sauf que je n'avais pas envie de relire ces titres... Ni la motivation d'en parler... J'ai donc bien failli faire l'impasse ce mois-ci.

Jusqu'à penser à une nouveauté (en retard) que je lis à petit rythme depuis quelques semaines. Un titre que je pensais réserver pour le dernier mois du Challenge. Mais en relisant le début, certains passage, ce fut l'ILLUMINATION. Ce titre convient parfaitement, alors même que le protagoniste n'est pas à proprement parler un enfant. Encore une fois, je propose un léger twist ! Héhé.

Trève de suspense. Il s'agit de To Your Eternity, shonen de Yoshitoki Oima publié par Pika, avec déjà 6 tomes parus. "Mais enfin !!! C'est n'importe quoi !!"  vous exclamez-vous à tort "Imm n'est pas un enfant !!"

En effet, Imm n'est pas un enfant. Au début, c'est une sphère. Déposée sur Terre, elle devient un caillou. Puis, de la mousse. Peu de temps, elle prend la forme d'un loup. Être protéiforme, Imm est indistinctement tout : objet inanimé ou animal (humain inclus). Imm peut prendre la forme de tout ce qui entre en contact avec lui.

Mais alors, pourquoi mon choix se porte sur ce manga ? Parce que Imm a tout d'un enfant, en plein apprentissage de la vie. Simple pierre au début, il devient loup, puis homme. Il apprend à se mouvoir, il ressent la chaleur et le froid. La douleur, première sensation.

Devenant humain, il apprend d'abord à marcher. Il ne mange pas, ne sait pas parler, ne sait pas écrire. Cela viendra, petit à petit. Au fil de ses rencontres, au fur et à mesure de ses itinérances. Bref, s'il n'en a pas l'apparence, Imm a le comportement et la maturité d'un enfant. Ce qui est normal, son existence terrestre ne se compte, au début du manga, qu'en mois. Petit à petit, comme un enfant, il va grandir et s'ouvrir au monde qui l'entoure.


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Salut à tous ! Nouveau mois nouveau thème, me revoici aujourd'hui pour aborder le thème de Mai : un enfant en personnage principal.

Après quelques temps de recherches, mon choix s'est finalement porté sur un nouveau manga d'Umetaro Aoi, Le bonheur c'est simple comme un bento de Yuzu, ou plus simplement YuzuBento.

Sorti dans nos contrées chez Nobi Nobi, l'histoire nous raconte le quotidien de Yuzu, jeune fille de 5 ans qui vit dans la petite ville de Mugi chez sa grand mère et qui tient là bas une boutique de bento. Sa vie est agrémentée de la visite de plusieurs clients aux soucis divers et variés qui cherchent à échapper à ces derniers, mais heureusement, Yuzu est là pour eux !

Comme la plupart des oeuvres proposées par l'éditeur, YuzuBento est un manga simple et calme, qui nous entraîne doucement dans le quotidien et les soucis des personnages suivis tout en gardant une bonne dose de joie.

Mais, malgré ce ton joyeux et reposant, la série arrive à aborder aussi plusieurs sujets plus sérieux tel que la solitude et la mort dans des chapitres plus intenses, mais sans jamais quitter son côté doux qui fait la force de la série.

Autre point important, le dessin, lui aussi simple, s'accorde pourtant parfaitement au récit, nous faisant parfaitement passer les émotions et ressentis, principalement grâce aux magnifiques sourires, remplis de joie et de vie, qu’arborent les personnages.

Je vais m'arrêter là car en dire plus ne ferait que spoiler ou gâcher la surprise, la série étant en seulement deux tomes. Mais ce dernier point vous donne une bonne raison de la commencer, elle n'est pas longue à finir et en plus est très plaisante à lire !

Sur ce ~



S'imposant comme un coup de cœur très fort dès les premiers jours de l'année, j'étais impatiente de parler de la petite Ran et de son excentrique famille, qui a fait naître tant d'étoiles dans mes yeux. Si tant soit peu que rêver soit votre sport favori, Le monde de Ran est tout indiqué pour figurer sur votre table de chevet.

Dans un autre style que L'atelier des sorciers (dont plusieurs blogueurs vous parlent justement dans ces billets), Aki Irie nous met face à une magie qui donne le sourire, entre les mains de l'adorable Ran, mais qui peut également être le point de départ de trépidantes aventures. Et pour représenter cet imaginaire qui en met plein la vue, la mangaka ne se refuse rien. Il n'est pas rare, pour les titres ayant pour thème cette discipline, d'avoir un aspect de déjà-vu, mais il n'en est rien ici. C'est un immense plaisir de tourner les pages, tant on se demande constamment jusqu'où va aller l'autrice pour émerveiller son lecteur. Et quelle joie de me répéter que je n'en suis qu'à la moitié de ma lecture ! Il y a énormément de points qui m'ont fait avoir de grands sourires de surprise en observant Ran maîtriser sa magie, puis en découvrant l'envers du décors avec les talents sans limites de ses parents. Au vu des éléments survenant là où je suis rendue dans ma lecture, le manga pourrait aussi prendre du sérieux et partir sur un scénario plus "grandiose", tout en montrant d'autres aspects de la magie.

J'ai choisi ce titre évidemment parce que Ran, l'héroïne, est en primaire mais aussi parce que c'est un livre parlant d'apprentissage de la vie (et de magie mais à force vous aviez compris). En enfilant ses baskets, Ran devient une adulte seulement en apparence, et le décalage provoquera plusieurs situations amusantes, notamment au niveau de relations "amoureuses" suscitées par sa jolie plastique. J'aime particulièrement le côté magique avec l'apparition de sa professeure délurée, puis son "apprentissage des autres" avec son camarade de classe, ce qui est en plus mignon comme tout !! Pour le moment, Ran sert davantage le côté humoristique du titre, mais cela serait intéressant de la voir grandir en même temps que ses pouvoirs. J'espère cela en tout cas.

On croise beaucoup de créatures fantastiques dans le manga, créatures que la mangaka s'amuse à humaniser le plus possible en nous montrant en parallèle leur quotidien plus ou moins ordinaire. On s'attache facilement à chacun et c'est un plaisir que de voir le récit se détourner du parcours de l'enfant assez régulièrement.

Le récit de Aki Irie regorge de détails, de paillettes et d'une beauté très "pure", comme en témoignent les sept superbes premières de couverture, mais sans jamais entraver la facilité de la lecture. L'autrice a le don de faire naître un émerveillement tout particulier en nous, nous envoûtant avec un succès magique.



Le mois prochain, le blog fera place à des titres qui bougent, avec pour thème central "un sport peu représenté ou peu connu". Merci de nous avoir lu 💖

2 commentaires:

  1. Et bien, quel succès pour L'Atelier des Sorciers! J'ai raté l'édition collector avec artbook, mais je me tâte à ne pas le démarrer aussi.
    En tout cas pour le reste je suis vraiment étonnée de la variété, c'est génial! (Je ne m'attendais pas à retrouver de l'horreur ou du biographique sur le thème de la guerre ici ahah) En tout cas je suis plutôt intriguée par Le Bonheur C'est Simple Comme Un Bento de Yuzu et Le Monde de Ran, et j'ai envie de reprendre To Your Eternity...
    Et c'est très intéressant d'avoir des avis divergents dans les détails sur The Promised Neverland.

    Bravo à tous et encore merci à toi Rose!!

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    1. Merci à toi Gala hihi ! Je suis toujours étonnée et ravie moi aussi de cette diversité, ça fait découvrir tout plein de trucs !

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