samedi 10 février 2018

Challenge Manga Suki : Janvier
Partie II




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Pour le thème de janvier du challenge j’avais d’abord envisagé de parler de Given de Kizu Natsuki, finalement j’ai choisi Hidamari ga kikoeru.

Ce titre rentre dans le thème du « nouveau départ » pour les deux protagonistes : d’un côté il y a Kôhei, malentendant, qui reste en retrait de toute vie sociale ; de l’autre, Taichi, jeune homme insouciant qui fréquente l’université un peu en touriste.

Suite à leur rencontre, Taichi prend des notes de cours pour Kôhei qui en échange lui prépare des repas. Pendant que l’un découvre un monde inconnu - celui du handicap - et un but dans la vie, l’autre va se retrouver bousculé hors de son isolement, poussé à communiquer avec les autres.

En effet, Taichi est un mélange de rayon de soleil et de tornade : impulsif, joyeux, gaffeur, mais aussi extrêmement ouvert d’esprit, il tombe littéralement du ciel dans la vie de Kôhei. Impossible de rester insensible devant ce garçon lumineux dont la voix porte tant que Kôhei n’a pas trop de mal à le comprendre, qui se met en colère à sa place et l’accepte sans arrière pensée. Car si Taichi s’adapte au handicap, il ne le voit pas vraiment. Pour lui ce n’est pas ce qui définit cette personne, contrairement à sa gentillesse, sa patience ou sa douceur. Alors qu’il cherche à redonner le sourire à Kôhei et qu’il trouve tellement dommage que les autres ne voient pas ses qualités, Taichi pousse son ami à s’affirmer face aux autres.

« Ce n’est pas ta faute si tu n’entends pas bien ! »

Avec ces quelques mots, prononcés avec une innocente sincérité, Taichi soulage des années de souffrance et de culpabilisation. Alors que le handicap était déjà difficile à accepter pour Kôhei - qui n’est pas né malentendant -, le rejet social qui l’a suivi a poussé le garçon à se replier sur lui-même, à s’excuser de déranger ceux qui l’entourent. À cheval entre le monde des entendants et des sourds, il ne se sent appartenir à aucun des deux, ni le droit de s’exprimer nulle part. Ce que Taichi lui transmet - sans vraiment le réaliser - en le poussant à dire ce qu’il ressent ce n’est rien de moins que : « Tu as le droit d’exister. Tes sentiments ne valent pas moins que ceux des autres. »

Le handicap auditif est ainsi abordé à travers leur histoire, de cet aspect psychologique et social, aux points plus pratiques comme les adaptations possibles pour les personnes touchées : appareillage, apprentissage de la lecture sur les lèvres ou de la langue des signes.

Hidamari ga kikoeru est aussi un boy’s love. Oui, aussi, pas en premier : la romance est présente, mais n’est qu’au second plan. Et ce n’est pas plus mal, car leur histoire est ainsi progressive et crédible. La relation de Kôhei et Taichi est avant tout faite de respect mutuel et de confiance. Si Taichi veut soutenir son compagnon, il sait aussi qu’il est capable de se débrouiller seul ; quant à Kôhei il ne cherche pas à accaparer celui qu’il aime. L’intrigue nous dépeint une histoire d’amour tendre et équilibrée, où la présence de l’autre n’est pas étouffante mais une source d’enrichissement et de joie.

L’avertissement « pour public averti » au dos des volumes me laisse d’ailleurs perplexe : rien ne le justifie, il n’y a aucune scène explicite, mais au contraire un beau message de tolérance.




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Ikumen after est une série terminée en deux tomes de Kazuma Kodaka, publiée en France chez Taïfu en 2016.

Le thème du challenge de ce mois-ci a été une véritable aubaine pour enfin écrire sur cette petite série que j'affectionne tant !

Jeune entrepreneur surmené et père célibataire d’un petit garçon, monsieur Asakura a du mal à gérer sa situation professionnelle et l’éducation de son fils en même temps. C’est alors qu’il rencontre Kentarô, lui aussi dans la même situation familiale. Les deux hommes au caractère et au rang social totalement opposé deviennent alors amis, avant de prendre petit à petit conscience de leurs sentiments réciproques.

Ikumen after fut un gros coup de cœur une fois sa lecture achevée. La relation que tissent les personnages tout au long des deux tomes est touchante, surtout quand on sait d'où elle part.

Le récit est des plus doux, l'ambiance y est généralement tantôt calme, tantôt joyeuse, pleine d'amour et de rire. Une fois la petite série terminée, il est difficile de ne pas ressentir un pincement au cœur, tant les personnages y sont bien construits et attachants.

Les deux papas sont aux antipodes l'un de l'autre, si Asakura est du genre ordonné, Kentaro lui est plus tranquille et se prend moins le choux avec certains détails. C'est de ces différences qu'ils vont beaucoup apprendre l'un de l'autre, et cette rencontre sera causée parce qu'ils les réunis : leur enfant.

Les illustrations ne sont pas en reste, Kazuma Kodaka possédant un trait sûr de par sa carrière (bientôt 30 ans!), il se fait ici plus doux, un peu plus rond, allant de paire avec l'ambiance générale de l'oeuvre.  Le tramage est bien plus présent que dans ces autres œuvres, accompagnant à la perfection les moments doux et mignons de la série.

De leur rencontre, ils pourront chacun prendre un nouveau départ, en tant qu'homme, mais aussi en tant que père. Je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur l'oeuvre, d'autant qu'une suite est actuellement en cours !




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Pour Janvier le sujet étant «Un manga qui évoque une reconversion ou un nouveau départ» le choix était plus que vaste. Mais s'il y en a un qui m'a particulièrement marqué dans cette catégorie c'est bien Je ne suis pas mort. Sorti chez Delcourt en 2009, Je ne suis pas mort est un manga d'Hiroshi Motomiya racontant l'histoire de Kenzou, un homme marié avec deux enfants et pas loin de la retraite, ayant du mal à s'adapter à l'évolution du monde moderne. Cette incapacité à comprendre la technologie et son obstination à rester ancré dans une vision du passé font de lui un sujet de moquerie récurrent tant par sa famille que ses collègues et travail et même son patron qui finira par licencier. Mieux encore, il découvre en rentrant de l'agence pour l'emploi que sa femme le quitte après avoir vidé son compte bancaire, l'appartement est vide, ses enfants ont changé de numéro, bref la joie (ce qui lui fait quelques points en commun avec Inuyashiki). Déprimé, seul et sans un sou, Kenzou se résout à retourner dans sa ville natale pour mettre fin à ses jours. Hélas ou plutôt heureusement pour lui, sa tentative de pendaison échouera, la branche à laquelle il avait fixé la corde casse et Kenzou fait une grosse chute qui le laisse vivant mais mal en point. Plutôt que de se laisser mourir, il va se battre pour rester en vie. Et cette décision lui fera remettre en perspective le monde dans lequel il vit et sa propre existence.

Frolant la mort, Kenzou touche du doigt sa renaissance. Il décide alors de se couper du monde et de revenir à un mode de vie primitif fait de cueillette, de chasse et de cabane dans les bois. Loin de la civilisation, c'est ce retour à la nature qui lui permettra d'accepter la vie. Son existence paisible d'ermite loin du confort des villes ne l'empêchera pas pour autant de rencontrer l'amour quand il découvrira une femme qui comme lui était venu pour se pendre en pleine forêt et a fini par se rater.

La reconversion est ici éprouvée par l'abîme, chuter au plus bas, manquer de se noyer et finalement réussir à relever la tête et être heureux. Un thème que j'apprécie particulièrement et que j'ai également retrouvé dans Suicide Island (disponible chez Kaze mais c'est beaucoup moins feel good, je vous le conseille tout de même). L'auteur livre ici une vision critique du monde japonais contemporain. Le marche ou crève permanent d'un système où il est préférable d'être mort plutôt que d'être laissé sur le côté. Kenzou instille un changement de paradigme dans une vision unilatérale du modèle économique et social nippon qui remets au centre du récit l'individu et non le groupe. Ce n'est pas un hasard que d'avoir choisi un héro vieillissant, 60 balais au compteur, qui a dédié sa vie à l'entreprise et se retrouve jeté comme un déchet par le système en lequel il avait confiance quand celui-ci n'a plus besoin de ses services. C'est cette trahison, implacable qui le poussera au bords du vide et lui montrera le chemin tortueux de la liberté. Absous des carcans sociaux qui l'ont emmené au gouffre, il entamera la route de sa propre survie.

Je ne suis pas mort est terminé en 2 tomes mais peuvent se lire comme des one-shots, les deux sont excellent mais le deuxième volume aborde des sujets différents et se déroule quelques années après le premier.




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Bonjour à tous ! Je suis Lazu et je participe au Challenge MangaSuki 2018 ! C’est la première fois que j’écris sur/pour un blog, c’est un peu stressant…

Pour ce premier mois sur le thème d’un nouveau départ/reconversion, j’ai eu beaucoup de mal à trouver une idée, puis je me suis rappelée d’un titre tout doux : La maison du Soleil (publié chez Pika en 2017).

Petite, Mao passait ses journées dans la famille d’Hiro, son voisin d’en face. La vie y était joyeuse et insouciante et comblait le vide qui était en elle. Plusieurs années ont passé… Le père de Mao s’est remarié et la jeune fille se sent étrangère sous son propre toit. Hiro, lui, vit seul dans la maison familiale depuis le décès de ses parents. Il propose alors à Mao d’emménager chez lui…

Ce titre m’a d’abord attirée par sa couverture que je trouve magnifique, puis le résumé m’a intriguée. On suit aussi bien Mao que Hiro et ce double récit permet de se sentir plus proche de chaque personnage. J’ai vraiment beaucoup compati pour la petite Mao (17 ans mais le trait de l’auteur la rajeunit), je me suis reconnue dans certains aspects de son récit. Et ça m’a vraiment touchée. Elle fuit du jour au lendemain ce foyer où elle ne se sent plus chez elle, dans l’indifférence de ses proches. Elle apprend à vivre dans un nouvel environnement et naît doucement dans la chaleur de ce foyer un amour hésitant entre les deux protagonistes.

Je n’en dirais pas plus, ayant acheté tous les tomes de cette série tout douce. C’est tout pour moi ce mois-ci 😊




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Pour ce mois de Janvier avec pour thème une reconversion ou un nouveau départ, j'ai choisi : Monster de Naoki Urasawa. Ça fait une éternité que je souhaite commencer cette oeuvre, j'ai d'abord hésité avec la version animé mais, n'étant pas une grande fan de sang et de thriller, la version papier me semblait plus abordable pour la froussarde que je suis. Parce que oui, il était de l'ordre de l'obligation que je lise ce monstre de la littérature. Si comme moi, vous n'avez jamais fait le grand saut, laissez-moi vous prouver que cette série en vaut le coup d’œil. Pour l'instant je n'ai lu que les trois premiers tomes, mais les suivants attendent patiemment au près de mon lit.

Pourquoi avoir choisi cette oeuvre pour ce thème ? Je vais essayer de l'expliquer en faisant un résumé le plus bref possible de l'histoire. Celle-ci se déroule en Allemagne où le Docteur Tenma pratique avec brio la neurochirurgie. Génie dans son domaine, il mène une vie paisible. Fiancé, sur le point d'avoir une promotion, tout lui sourit. Mais son destin va changer, quand il apprendra que ses supérieurs ont fait en sorte qu'il sauve une vie en priorité plutôt qu'une autre "sans valeur". Ne voulant pas que cela se reproduise et prenant conscience qu'il n'y a pas d'inégalité à avoir quand il s'agit de sauver des vies, le docteur Tenma va aller à l'encontre de ses supérieurs et choisir de sauver la vie d'un enfant plutôt que celle du maire. Quelques années plus tard, Tenma vit paisiblement, mais son destin va de nouveau basculer quand il va apprendre que la personne à l'origine de la série de meurtres à travers toute l'Allemagne n'est autre que Johann, l'enfant qu'il a choisi de sauver neuf ans plus tôt.

C'est un peu long pour un résumé, mais il est difficile de faire plus court. Du coup ici on parle d'un nouveau départ, car notre Docteur va se retrouver sans réellement le vouloir dans cette histoire de meurtres et devra fuir son quotidien paisible pour un monde plus sombre et sordide.

Dès les premières pages, l'histoire est saisissante. Je pourrais dire que j'ai dévoré le premier tome, à vrai dire, c'est le cas. Cependant, j'ai mis plus d'une heure pour le lire. La raison est qu'il y a beaucoup de texte. Et si ça peut en rebuter certains d'en voir autant, tous sont importants et aucune bulle n'est désagréable à lire. Le tout s'enchaîne avec cohérence et je suis certaine que chaque élément nous mènera vers une vérité et un final qu'on n'aura pas forcément vu venir. Pour faire lien, je rajouterai aussi que cette forte présence de petites cases rempliez de texte font d'autant plus ressortir les pleines pages. Elles sont "impactantes", belles. On met du temps à lire un tome et tant mieux ! On le savoure page par page, bulle par bulle.

L'histoire est prenante, les personnages sont humains et pour une froussarde je me surprend à en redemander davantage. En soi, les mots sont plus terrifiants que le "gore" et les meurtres présents dans l'oeuvre. Alors si vous hésitiez à cause de cela, n'hésitez plus ! J'ajouterai en dernier que si la période "époque après la chute du mur de Berlin" vous plait, vous pouvez foncer aussi. Je ne suis pas une grande fanatique d'Histoire, je connais les bases, ce qui me permet de suivre sans trop de soucis ce qui se dit. Mais je suppose qu'en savoir plus aide à une meilleure immersion. En bref lisez Monster, il n'est pas trop tard ! En plus c'est un classique, alors il y a de fortes chances que comme quoi, vous le trouviez dans vos rayons de bibliothèque et partout ailleurs !





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Pour Janvier, il s'agit d'un "manga qui évoque une reconversion ou un nouveau départ". Après quelques hésitations quant à l'heureux élu, j'ai choisi Nana, de Aï Yazawa.

Nana. Nana des champs, Nana des mers. Deux Nana isolées, qui décident de partir à la conquête de leur rêve, à la conquête de Tokyo. En montant à la capitale, toutes deux espèrent un avenir meilleur. On fait table rase du passé, pour un nouveau départ sous les auspices du Roi des Démons.

Personnellement, cela fait bientôt 10 ans que j'ai commencé la série. Et hasard ou inconscient, mais la situation de Nana et de Nana reflétaient alors la mienne : jeune adulte qui part dans une grande ville, loin des parents, pour y démarrer une vie en toute indépendance. Je n'avais pas relu la série depuis cet achat, et il y a plein de trucs que j'avais oublié ou mélangé. Le début de la série était une nébuleuse lointaine, toute floue. Genre, c'est qui Shôji ? Nana et Junko qui sont en école d'art ??? Mais Junko elle tient un bar, non ?! Ce n'est que dans les bonus ? OUPS.

Bref. C'est étrange comment toute la nostalgie, toute a mélancolie des monologues de début et fin de chapitre me prend aux tripes. Et le statut d'oeuvre inachevée achève le peu d'espoir qu'il reste dans ces bouteilles à la mer lancée par Nana. Dix ans plus tard, l'avenir des deux Nana est encore incertain, toujours en suspens...




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Bien le bonjour ! Je suis ravie de prendre part à ce challenge, mis en place par notre chère blogueuse, Manga Suki. J’ai hâte de vous faire partager mes différentes lectures, mais également enrichir mes connaissances avec les nombreux titres qui seront présentées.

Pour ma part, j’ai opté en ce début d’année pour une autrice que j’apprécie tout particulièrement, et dont l’une de ses oeuvres rentrait dans la thématique du mois. Il s’agit bien évidemment de Paradise Kiss, terminé en 5 tomes, aux éditions Kana, ou la série a été réédité en format intégral en 2008.

Dans cet opus, nous faisons la connaissance de Yukari, une lycéenne de 18 ans qui n’aspire qu’à une seule chose : réussir ses examens pour intégrer une université. Mais cela risque de se compliquer, lorsque débarque dans sa vie de manière fracassante, des lycéens étudiant dans une école de mode. En effet, celle-ci va devenir leur mannequin pour leur création de fin d’année. Et ainsi, au cours des pages, nous allons suivre une réelle évolution de Yukari, et ce à tous les niveaux. Bien évidemment je ne souhaite pas vous révéler les passages les plus importants du récit, et c’est pour cela que je vais essayer d’être la plus succincte possible. Toutefois, il se peut que je sois contrainte par moments de citer quelques aventures de Yukari, mais sans rentrer dans les détails !

Dans un premier temps, Yukari décide de changer d’orientation professionnelle, et ose enfin faire ce qui lui plaît. Jusqu'à ses 18 ans, elle était contrainte à une voie toute tracée, de par la société, mais également de par ses parents. Elle était conditionnée à un parcours scolaire des plus classiques, et se devait, malgré ses lacunes, intégré une université de prestige, car c’est ainsi qu’on juge les élèves, en fonction de leurs écoles, et donc de leur uniforme. (D'ailleurs l’un des membres de l’école de mode, lui fera la remarque par rapport à son lycée, et la qualifiera de «tête» juste à cause de son apparence). Ainsi, elle fut élevée dans un schéma très caricatural, ou la première place à une place importante pour la jeune fille. À toujours vouloir être le numéro un, elle en arrive parfois à avoir un comportement égoïste, et cela se fera remarquer à la fin du récit.

Ensuite, la jeune fille va souhaiter s’émanciper de ses parents en décidant de fuguer. Mais n’ayant pas réellement réfléchi à ce qu’elle fera une fois partie du domicile familial, elle va apprendre par la même occasion à mûrir et grandir aux côtés des élèves de l’école de mode. Et ainsi, au cours de l’histoire, elle pendra du recul par rapport à sa situation, et va se remettre en question, tout en faisant accepter ses choix, mais avec compromis !

Et c’est cette jeune fille, pétillante, téméraire et avec une dose de détermination infaillible que j’apprécie. En dehors de Yukari, les autres protagonistes font eux aussi un travail sur eux-mêmes. Ils sont chacun à un moment crucial de leur vie, de leur destin, et de leur voie professionnelle et prendront leurs décisions en toutes connaissances de cause, et mûrement réfléchies.

Bien évidemment, je me dois de vous parler du coup de crayon de la jeune femme. Je pense que je pourrais reconnaître ses tracés entre milles, et cela est sûrement l’un des meilleurs compliments que l’on puisse faire à une mangaka. Bien évidemment, Ai Yazawa est une grande passionnée de mode, et cela se ressent dans son graphisme, avec des personnages aux formes longilignes, des vêtements très créatifs et variés (enfin, heureusement puisque c’est la thématique de la série !)

Je pourrais vous parler de cette série pendant encore un moment, mais je pense avoir dit la majorité par rapport à la thématique du mois. Si je devais faire une brève conclusion, je dirais que c’est l’un des meilleurs josei que j’ai lus, avec la frénésie des passions amoureuses, l’estime de soi, l’évolution professionnelle et des liens d’amitié émouvants !



4 commentaires:

  1. Wouah, ils écrivent tous trop bien, je me sens nulle à côté T_T En tout cas certain(e)s étaient vraiment inspiré !

    Pour ma part j'avoue n'avoir pas été inspiré par ce thème. J'aurai pu placé Arte mais je n'ai lu qu'un tome et j'étais dans l'impossibilité de lire la suite étant donné qu'on me le prête. M'enfin bref je vais arrêter de raconter ma vie xD

    Sinon, malgré les louanges des blogueurs, il n'y a qu'un seul manga qui me tente bien c'est l'habitant de l'infini. Il me faisait déjà de l'oeil mais après avoir lu l'avis, ça me donne juste trop envie de m'y mettre !

    Sinon je ne sais pas si je te l'ai dit mais c'est un super projet ! (comme tout ce que tu as déjà fait de toute façon :P). Le thème de février m'inspire plus, je devrais pouvoir y participer et je pense que les titres des autres me parleront plus, ma liste à acheter risquent très certainement de grossir :D

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  2. Du tout, j'adore te lire moi :)

    Moi aussi j'ai très envie de tenter L'habitant de l'infini ! C'est rare les oeuvres qui amènent à autant de réflexions je pense.

    Merci beaucoup, je suis contente de l'enthousiasme que ça entraîne ! Je serais ravie de t'avoir sur le coup Angel :)

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  3. J'ai lu Hidamari ga Kikoeru ! Il s'agit du premier manga que j'ai lu cette année, et mon troisième shônen-ai (j'en ai lu tellement peu en fait lol). C'est vrai qu'il entre dans ce thème étant donné que suite à leur rencontre, les deux personnages prennent un nouveau départ. Je trouve aussi qu'il entre bien dans le critère de septembre (du coup je le relirai sûrement à l'occasion). En tout cas je suis d'accord avec Cerise, j'ai beaucoup aimé lire son avis.

    J'ai pas mal entendu parler de La Maison du Soleil mais il ne m'intéresse vraiment pas et je ne suis vraiment pas fan des dessins. Du coup malgré l'avis de Lazu, je doute de le lire un jour.

    J'ai aussi beaucoup entendu parler de Nana et Paradise Kiss mais j'avoue que je n'ai jamais été attirée par les oeuvres de Ai Yazawa, et le seul manga d'elle que j'ai lu c'est Last Quarter comme on me l'avait prêté.

    Personnellement je ne suis pas tentée de commencer les titres proposés, excepté continuer ma lecture de Hidamari ga Kikoeru vu qu'il y a un troisième tome au Japon, mais j'ai bien aimé lire les différents avis. =)

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    1. Hidamari a aussi été un de mes premiers BL ^^. Et ça rentre effectivement dans le thème de février, surtout le deuxième tome en fait.

      Oh, c'est rare les personnes qui ne sont pas attirées par Ai Yazawa ! Je force un petit peu, mais je trouve que c'est vraiment une autrice qui se tente. Last Quarter est assez différent de ses autres titres je trouve.

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