samedi 10 novembre 2012

Bakuman tome 12

Résumé :
S'ils veulent que la publication de « PCP » continue, Saikô et Shûjin ont six mois pour en faire un titre capable de rivaliser avec les mangas d'Eiji ! Malgré cette condition très sévère, les deux amis décident de faire une histoire en cinq épisodes !! Jouent-ils leur avenir de mangaka sur cette série ?
Source: 4ème de couverture 


Depuis le temps que je suis la série Bakuman (c'est à dire à ses débuts), je ne me suis que peu souvent lassée de son intrigue. Si quelques détails persistent comme légers défauts, reste que ce tome figure dans les plus agréables à lire.

Nous retrouvons donc notre duo au meilleur de leur motivation. Pour précision, je rappelle que Muto Ashirogi doit, afin de conserver leur place d'auteur au sein du Jump, dépasser dans le classement un manga de leur rival de toujours, Eiji Niizuma, et ce, dans la courte durée de 6 mois. Un challenge qui s'annonce donc bien difficile... Mais qui finit par être remporté avec succès. Du côté de PCP, je dois dire que j'aime beaucoup suivre l'histoire et les petites enquêtes qu'on nous laisse entrevoir.

J'aime toujours autant la relation de confiance entre Takagi et Mashiro. On sent une nouvelle fois à travers ce tome à quel point leur amitié est forte, sans paraître superflue ou exagérée. J'ai vraiment trouvé que Mashiro a su faire preuve de patience dans ce tome, avec l'arrivée de Shiratori en tant que rival et à ses côtés, Takagi en scénariste de cette nouvelle histoire.

Pour tout vous dire, j'avouerais que cette nouvelle alliance est loin de me plaire. Pourtant, le personnage de Shiratori, ce petit assistant qui paraissait si faible et dénué de personnalité à la base, m'a beaucoup plu à travers ce tome (mais j'y reviendrais). Le fait est que je sens venir des drames et disputes à venir au sein de Muto Ashirogi à cause de cet éloignement soudain. Toutefois, je félicite une nouvelle fois le réalisme au niveau des sentiments des personnages, qui ne sont pas tous mignons et gentils en toute circonstance. Ici, j'ai ressenti une vague jalousie dans le comportement de Mashiro, qui lui, au contraire de Takagi, ne se sent pas capable de dessiner deux séries en un même temps.

Pour finir, je vais parler un peu de Shiratori. Comme je l'ai dit un peu plus haut, je n'aurais jamais pensé que ce petit assistant est un rôle plus important, mais je dois dire que ce n'est pas pour me déplaire. A travers ce tome, il se montre très attachant, notamment dans sa volonté de faire de bons mangas, bravant en même temps les ordres de sa mère, qui ne désire pas le voir exercer un métier qui n'est visiblement pas convenable pour elle. Le connaître davantage était donc une bonne idée de la part de Tsugumi Ohba. J'espère que l'on se focalisera sur un autre personnage secondaire une nouvelle fois au cours des 8 prochains tomes !

En conclusion, malgré ces petites faiblesses au niveau du rythme qui peuvent faire décrocher, ce 12ème tome de Bakuman se montre à la hauteur des précédents, et s'impose donc comme une très bonne lecture.

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